Intervention de soutien à la lutte des locataires du 48 rue de Meaux, le 9 Juillet 2022.
Bonjour a toutes et a tous, je viens vous apporter le soutien des élu.es et des militants communistes du 19e arrondissement. Depuis le début de cette lutte avec mes collègues Gwenaelle Austin, Ian Brossat, Camille Naget, nous sommes ici à vos côtés et nous ne vous lâcherons pas.
Vous le savez, ce que portent les communistes à Paris, c’est le droit de vivre et de travailler à Paris. Celles et ceux qui habitent ici ont travaillé dur pour construire la richesse de notre ville et aujourd’hui on les met dehors.
Je tiens à remercier le DAL pour son action dans cette lutte aux côtés des locataires. Jean baptiste a très bien décrit les mécanismes d’éviction sociale, de gentrification à l’œuvre dans ce quartier. Je partage cette analyse, même si pour ma part, je préfère un vieux mot un peu daté, celui d’embourgeoisement.
Ce à quoi nous assistons ici, comme dans l’ensemble des quartiers populaires de notre ville, c’est un prolongement de la lutte des classes sur la question du logement et de l’activité. Ici, des forces sociales et économiques se servent de la ville pour engranger des profits records.
Pour cela, elles cherchent à changer la ville, en changeant les populations. Les classes populaires, celles et ceux qui produisent, qui sont essentiels au quotidien sont évincées, reléguées dans des lieux moins rentables.
Les communistes, quant à eux, revendiquent le droit a la dignité et le droit de se loger. Dans ce cas précis, nous souhaitons que chaque locataire soit relogé, que cet immeuble soit préempter par la ville pour y créer des logements sociaux.
Enfin, je crois très important la mobilisation des voisins et des voisines, de l’ensemble des habitant.es du quartier pour empêcher les expulsions et enrayer la gentrification. Vous voyez ici l’arc de force qui vous soutien, les militants et élus communistes, nos deux députées insoumises, Génération.s avec ma collègue Marie-Laurence, c’est à dire une bonne partie de ce qui fait la NUPES.
Le rassemblement est la clef pour changer les choses. Cela ne passe pas seulement par l’assemblée, cela doit s’appuyer sur l’ensemble des forces politiques et associatives qui refusent la logique du marché. Notre collectif unitaire a préparé un tract pour continuer à mobiliser les gens du quartier dans les semaines qui viennent.
Ensemble, soyons vigilants pour qu’à chaque cas comme celui-ci nous réussissions la mobilisation. Je fais le rêve que les fonds vautours, les investisseurs, aient la trouille de s’installer dans le 19e car ils sauront qu’ici nous ne voulons plus de gentrification.
Vous pouvez retrouver dans Paris light Up un article complet sur cette affaire




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